Le droit à la réparation est de plus en plus important pour rendre la réparation possible

Le droit à la réparation : il devient un sujet de plus en plus important dans l'industrie automobile. Et ce n'est pas surprenant, car les pièces ont été rares ou indisponibles ces dernières années. De plus, les composants électroniques sont désormais cryptés, ce qui rend pratiquement impossible de corriger le problème sans l'aide du fabricant. La solution se trouve-t-elle peut-être dans une nouvelle législation? On plonge dans l'état des lieux actuel du droit à la réparation !

En quoi consiste exactement le droit à la réparation ?

Ces dernières années, le mouvement soutenant le droit à la réparation s'est amplifié. Le droit à la réparation est une philosophie dans laquelle les personnes sont autorisées à réparer indépendamment des appareils (électroniques) et d'autres biens en cas de défaut. Pour rendre cela possible, un certain nombre de restrictions actuelles devront être levées selon le droit à la réparation :

  • Restrictions de conception
  • Logiciel (crypté)
  • Restrictions sur les pièces de rechange
  • Manque de communication sur la réparabilité

L'idée derrière le droit à la réparation est claire : favoriser le remplacement plutôt que le neuf, ce qui conduit à une économie plus durable, à moins de déchets (électroniques) et à des coûts moindres. Pour l'industrie automobile, c'est bien sûr un sujet qui est à l'ordre du jour depuis de nombreuses années et qui est donc l'un des moteurs de ce droit. Et ce n'est pas surprenant : environ 80 % des constructeurs automobiles européens ne sont pas des concessionnaires de marque avec un bon soutien du constructeur automobile.

La grande majorité des constructeurs automobiles opèrent donc de manière indépendante et pour effectuer des réparations complexes ils sont donc très dépendants des outils et pièces des constructeurs automobiles et des spécialistes. Et si ces fabricants n'offrent pas d'ouverture sur le marché secondaire, une position de monopole émergera lentement. De plus, cette situation est encore renforcée par le fait que les pièces sont désormais souvent collées et cryptées dans les voitures. Combinez cela avec le fait que la technologie des produits eux-mêmes devient de plus en plus complexe et vous comprendrez qu'il est très difficile de proposer la réparation en option de nos jours.

Nouvelle législation sur les réparations

Même si le droit à la réparation ne va pas encore de soi, les appels à une nouvelle législation se font de plus en plus nombreux. Et les premières mesures en ce sens ont été prises par le Parlement européen en 2020, rendant les pièces de rechange beaucoup plus facilement disponibles pour les spécialistes de la réparation. Un an plus tard (2021), l'Union européenne a suivi avec une nouvelle législation qui stipulait que les entreprises devaient rendre leurs équipements plus durables et proposer des pièces de rechange jusqu'à dix ans après la date de production. Ces réglementations ont été introduites pour l'éclairage, les machines à laver, les lave-vaisselle et les réfrigérateurs. Un beau pas dans la bonne direction.

La France est désormais largement en avance sur le reste de l'Europe. Ils sont leaders dans le domaine du droit à la réparation. Depuis plusieurs années, la loi anti-gaspillage pour une économieulaire est en vigueur en France. Cela signifie que les produits électroniques doivent être munis d'une étiquette. Ce score indique la réparabilité du produit sur une échelle de 1 à 10. Un certain nombre de critères sont ici importants, notamment la disponibilité et le coût des pièces de rechange.

Les consommateurs recherchent également une alternative au neuf

Force est donc de constater que les choses ont changé ces dernières années. Les recherches de l'enquête Eurobaromètre montrent que 79 % des consommateurs européens pensent que les fabricants devraient être tenus par la loi de faciliter la réparation ou le remplacement des appareils électroniques. Il y a donc de plus en plus de constructeurs qui utilisent la réparabilité de leur pièce comme « unique argument de vente ».

En tant qu'entreprise leader dans l'industrie de la remise à neuf, ACTRONICS continuera à travailler dur pour offrir une alternative durable et rentable aux nouvelles pièces aujourd'hui, demain et dans le futur. Nous sommes convaincus que l'économie circulaire deviendra de plus en plus importante.

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